1. |
Calendrier lunaire
03:32
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CALENDRIER LUNAIRE
La vie est pleine, pleine
La vie est pleine comme la lune
Le calendrier lunaire
Pulse et respire sa vie
Sur les floraisons de ma terre
Sur nos vies aliénées
La lune courbe les femmes
Modifiant le tir des hommes
L’espace du temps se contracte
Pour s’étirer à nouveau
Et se distendre sous la peau
Malgré nos touchers hésitants
Ponctuant l’attente
Sur nos soifs restantes
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2. |
Nous sommes
03:54
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NOUS SOMMES
Ne sommes-nous pas
Ceux qu’on aspirait un jour devenir
Ne sommes-nous pas
Ceux qui marqueront l’avenir
Ne sommes-nous pas
Ceux qui peuvent y changer quelque chose
À tout ce qui ne va pas
Ne sommes-nous pas
Humainerie de l’humanité
Ne sommes-nous pas
Race de rapace à carapace
Ne sommes-nous pas
Déconnecté de l’horreur
De tout ce que nous sommes de ceux-là
On s’imagine toujours
Être le centre de l’univers
On s’espère meilleur
Qu’on ne l’est vraiment
Ça prend de l’humilité
Pour être ce qu’on est
Qu’on soit homme qu’on soit femme
Ça prend d’l’humanité
Qui sont-eux , qui de nous sont ceux
Qui sont-eux les savoureux qui savent être heureux
Qui sont-eux, qui de nous sont ceux
Qui sont passés maîtres et savent encore renaître
Nous sommes déjà
Ceux qui sont debout à tenir le coup
Nous sommes déjà
Face à la tâche d’amener ça ailleurs
Nous sommes déjà
Ceux qui sont en train de s’apercevoir
Qu’au fond nous sommes tous frères
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3. |
Hamac
04:22
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HAMAC
Suspendue à mon hamac
Passablement passive
Telle une bine dans sa cosse
Je me laisse bercer par le vent
Mes deux pieds nus sur d’oisifs nuages
Épongeant tout mon temps
Je m’imbibe de moments élastiques
Bondis de réflexions en réflexions
Se remettre à niveau
Revenir les deux pieds sur terre
Se remettre à niveau
Détourner les deux yeux d’l’écran
Lâcher nos égos
S’a terre, s’a planète entière
S’ajuste le monde
Pour qu’ça change à tous les niveaux
Lové entre les arbres
Quand vient le temps d’lâcher la pression
Je m’étire, étire à l’infini
La passagère paix qui habite
Je refais mon futur
Et le futur de tous les miens
Telle une louve hurle à l’écho
J’ouvre une porte sur des vieilles croyances
Et sur des souvenirs intenses
Se remettre à niveau
Revenir les deux pieds sur terre
Se remettre à niveau
Détourner les deux yeux d’l’écran
Lâcher nos égos
S’a terre, s’a planète entière
S’ajuste le monde
Pour qu’ça change à tous les niveaux
J’aimerais en venir aux faits
Sur la nature de nos intentions
Et le rapport de forces unifiant
L’amour à la haine
Alors je roucoule à tes oreilles
Dans l’espoir d’apaiser ton coeur
Tellement je comprends
La rudesse de ton éveil
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4. |
Vivre à deux vitesses
06:22
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DEUX VITESSES
Pas si tôt levé le matin
Que les tâches s’accumulent
J’ai beau me dire avec entrain
Que mes projets me stimulent
J’ai besoin de faire cohabiter
Ma lenteur à même ma vitesse
Vivre en équilibre aujourd’hui
Ça demande une sacrée souplesse
Vivre à deux vitesses
Puisque persiste le stress
D’essayer de joindre les deux bouts
Respirer à l’écoute de la tendresse
Dans tout ce qui se dépose
Ça m’donne envie de Respirer
Quand j’écoute la tendresse
Dans tout ce qui se qui se dépose
J’ai besoin de respirer
Des fois j’aurais juste envie
Me laisser Tanguer
À même la souplesse
De l’immobilité
Vivre à deux vitesses
Puisque persiste le stress
D’essayer de joindre les deux bouts
Valoriser accueillir la promesse
Sans trier le bon du mauvais
Quand je me mets à y penser
À cueillir la promesse
Ce s’rait comme valoriser
Sans trier le bon du mauvais
J’me d’mande qu’est-c’que ça s’rait
Si on arrivait à valider
Juste reconnaître la justesse
Des sens qui en émergent
Ça m’donne envie de Respirer
Quand j’écoute la tendresse
Dans tout ce qui se qui se dépose
J’ai besoin de respirer
Des fois j’aurais juste envie
Me laisser Tanguer
À même la souplesse
De l’immobilité
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5. |
Utopsie
04:35
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UTOPSIE
Quand on aura pu besoin d’argent
Pour avoir un sentiment de valeur
Quand l’idée d’en manquer ne nous fera plus peur
On aura plus besoin d’argent
Quand accumuler ne fera plus aucun sens
Une fois qu’on aura redistribué l’abondance
Quand on aura compris tout ce qui nous unis
Accumuler ne fera plus aucun sens
Je t’entends, je t’entends ricaner tout bas
Si ma naïveté t’amuses, méfies-toi
Je percerai ton armure et bercerai ton cœur
Pour en faire ma muse
J’serais pas étonné de voir émerger
Une solidarité globale assumée
J’s’rai pas étonné de voir nos plaisirs partagés
Faire une place à l’équité
Quand on aura plus besoins d’orgueil
Pour cacher les failles de nos manques
Quand la jalousie de l’envie ne nous serrera plus le cœur
On aura plus besoins d’orgueil
Quand on aura plus besoins de violence
Pour se prémunir de nos erreurs
Quand on s’ra libérés de nos sombres intolérances
On aura plus besoin de violence
Moi je suis rêveuse utopique
Paysagiste des grands espaces
Et je marche toujours d’un pas lent
Quand vous me voyez là-bas qui passe
Moi je prends soins des jardins d’espoir
Sur la trame de nos fils d’Ariane
Et je gagne ma vie à cultiver
Nos instants de présence
Je dessine sur un rêve collectif
Passe ma commande à l’univers réceptif
Imagines si tout l’monde s’y mettait
C’qu’on en ferait de la réalité
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6. |
J'agis m'assagis
03:33
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J'AGIS M'ASSAGIS
Je fais quoi de ces temps-ci?
Je cours, je fuis. J’agis, m’assagis
Et j’avance aussi.
Je fais quoi de mon temps?
Je prends le temps qu’ça prend
J’attends, j’aide à guérir. Guérir… guérir
J’en ai jamais fait tant
Dans le coeur de mon ami
J’entends le mal qui cri
Aux prises avec une onde de choc
Dans le corps de mon ami
Je sens le mal qui cri
Aux prises avec une onde de choc
Je fais quoi de ces temps-ci?
Je saisis l’occasion quand vient le temps de choisir
Si c’est pour maintenant ou plus tard
Je fais quoi de tout mon temps
Pour moi ou pour un autre
Au fond qu’est-c’que ça change, qu’est-ça change…
J’en apprends toujours et encore.
Dans le cœur de mon ami
J’entends sa joie de vivre
Danser avec une onde de choc
Dans le corps de mon ami
Je sens vibrer sa vie
Qui joue avec une onde de choc
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7. |
Des mots
03:44
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DES MOTS
Sur toutes les autoroutes de l'information
La longue déroute des discussions
À bord du véhicule, la désinformation
Superpose ses suppositions
S’alimente de nos drames immoraux
De mot des mots des maux
Les irrévérencieux irresponsables élitistes
Et leurs constructions libriste boulimique
En plein cœur du séismique réseau informatique
Indescriptible malaise irréductible
Irréductible mal être indescriptible
De mot des mots des maux
À l'époque des grandes occultations
Ce qui est vrai, ce qui est faux
Jusqu'à en extraire l'indifférence
Le mal rongeur de l'impuissance du voyeur
J'en pleure
Devant les drames humains causés
Par l'occupation de guerres préfabriquées
Ne servant qu’à d’horribles méprisants maîtres
Maîtres de la force des jeunesses orphelines
Soldats sans âme méticuleusement alignés
Combattants aliénés sans lignées
Jeûneurs de toute culture
Qui ont perdus la racine de leur histoire
Et toute connaissance confondue
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L'Oiseau racine Montreal, Québec
Projet de chansons jazz évolutives, québécoises.
Musique qui rassemble et nous ressemble.
Swang de la conscience collective en effusion.
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